Solution
Découvrez tout sur la vision, la mission et les personnes qui façonnent CompuGroup Medical dans le monde. Vous trouverez également ici des informations, des documents et d'autres publications pour les investisseurs.
Si l’utilisation des logiciels médicaux est devenu une évidence dans le secteur de la santé, leur élaboration reste un défi pour les éditeurs de logiciels de gestion de cabinet. La technologie ne cesse d’évoluer, proposant ainsi de nombreuses opportunités qu’il faut exploiter et intégrer rapidement aux suites logicielles. L’intégration de l’Intelligence Artificielle en est un bon exemple. Des questions sur la compatibilité des différents systèmes se posent également. Pour permettre la coordination et la continuité des soins, les logiciels doivent en effet pouvoir communiquer efficacement entre eux.
En parallèle, dans le but d’encadrer le développement massif des possibilités numériques, la réglementation se montre de plus en plus exigeante. Les normes à respecter sont nombreuses, notamment pour garantir la protection des données médicales. Enfin, l’ergonomie des logiciels médicaux représente une difficulté supplémentaire. Malgré la complexité des fonctionnalités proposées, les interfaces doivent rester simples et intuitives pour rendre la navigation agréable et limiter le temps de formation des professionnels de santé.
Pour répondre à ces défis, les éditeurs de logiciels médicaux, tels que CompuGroup Medical (CGM), et offrir le meilleur service aux cabinets médicaux libéraux et aux structures de santé, ils doivent créer de nouvelles fonctionnalités et optimiser celles déjà existantes. Un travail de longue haleine motivé par le désir d’améliorer le système de santé dans son ensemble et de faciliter le quotidien des médecins généralistes et spécialistes.
Pour qu’un logiciel médical puisse répondre aussi bien aux besoins des praticiens que du système de soin, trois conditions doivent être réunies : il doit répondre à un certain nombre de contraintes techniques et fonctionnelles, garantir la sécurité des données sensibles et donner envie à l’utilisateur de l’intégrer pleinement dans ses processus de travail.
C’est un fait, l’e-santé est aujourd’hui considérée comme le futur de la médecine : les incitations institutionnelles et financements publics vont sans exception dans ce sens. Son développement est indissociable de celui de l’interopérabilité des systèmes de santé, un principe qui donne la possibilité à différents systèmes d’information de communiquer entre eux.
L’objectif est de favoriser la coordination et le suivi des soins en permettant à chaque intervenant d’accéder facilement aux données médicales des patients (historique, conditions médicales particulières, allergies, maladies chroniques, résultats d’examens, traitements suivis, etc.). Les bénéfices sont nombreux, parmi lesquels l’amélioration de la rapidité et de la qualité de la prise en charge, la personnalisation des soins, la réduction des coûts ou encore l’économie des ressources humaines et matérielles.
Pour permettre l’interopérabilité des systèmes de santé, les logiciels médicaux doivent répondre à différentes contraintes techniques. Tout d’abord, le langage informatique, les formats et protocoles doivent être les mêmes pour tous. Par exemple, en France, les informations envoyées dans le Dossier Médical Partagé (DMP) doivent être sous le format de données HL7.
Ensuite, la sémantique utilisée dans les interfaces doit être identique pour tous les systèmes d’information. Si un médicament ou un matériel médical n’a pas la même terminologie d’un logiciel à l’autre, les données ne pourront être traitées correctement.
Pour régler le problème de la compatibilité avec les autres outils digitaux et ainsi garantir la bonne communication entre chacun d’entre eux, les fournisseurs de logiciels médicaux doivent respecter les normes officielles établies par le Cadre d’Interopérabilité des Systèmes d’Information de Santé (CI-SIS). Au moment du choix de la solution logicielle, il est donc particulièrement important de prendre ce critère en compte.
Pour en savoir plus sur l’interopérabilité des systèmes de santé, voici un article détaillé sur ses avantages et ses défis.
La sécurité des données représente aujourd’hui un défi à l’échelle globale. Toutes les institutions, entreprises et autres structures stockent et font circuler de la data qui intéresse potentiellement les organisations cybercriminelles. Les données médicales, dites sensibles, sont particulièrement recherchées du fait de leur prix de vente élevé au sein des réseaux illégaux.
644 : c’est le nombre de cyberattaques qu’ont subies les entreprises du secteur de la santé, par semaine, en 2022. Un chiffre en augmentation de 191 % par rapport à 2021 (Développez.com). Avec l’Intelligence Artificielle et les technologies telles que ChatGPT, les attaques risquent de s’automatiser et donc de se multiplier davantage. Les hôpitaux sont particulièrement visés, car ils détiennent de nombreuses informations et ne disposent pas toujours des moyens nécessaires pour assurer la protection des données personnelles.
La plupart des cyberattaques se résument au vol de données : elles sont alors vendues ou rendues contre une rançon. D’autres, plus problématiques pour la santé de la population, consistent à bloquer totalement le système informatique d’une structure, rendant les données inaccessibles au personnel médical. Les conséquences peuvent se montrer désastreuses : annulation d’interventions chirurgicales, impossibilité d’utiliser le matériel médical pour réaliser des examens, alertes d’objets médicaux connectés qui ne fonctionnent pas, etc.
Dans les cabinets libéraux, le problème se pose également : un logiciel médical piraté peut empêcher un médecin généraliste ou spécialiste de recevoir ses patients, car il ne peut plus prescrire, facturer, ni envoyer les feuilles de soins électroniques. La gestion de la protection des données personnelles est donc un élément central des outils numériques médicaux.
Malgré toutes ces menaces, des solutions existent, mais elles doivent être améliorées constamment, car les cybercriminels trouvent toujours des failles dans les systèmes de sécurité. Pour garantir l’intégrité des données des patients, il existe des certifications et normes spécifiques comme le « LAP » Logiciel d’Aide à la Prescription et le Ségur du numérique en santé.
Encore parfois considéré comme complexe et chronophage, le logiciel médical se trouve à un tournant de son existence. À ses débuts, il était principalement un outil de contrôle et de gestion : les actes réalisés devaient être entrés sur une interface peu ergonomique, ce qui prenait plus de temps que d’effectuer le travail à la main.
Pour réellement aider les praticiens, un logiciel médical doit avant tout faire gagner du temps au quotidien, et non l’inverse. Les fonctionnalités doivent donc être sélectionnées et travaillées avec soin, afin de ne pas noyer les professionnels de santé sous un tas d’outils inutilisables ou faisant doublon.
Par ailleurs, l’information doit être facilement accessible et donc correctement structurée et indexée. Le moteur de recherche du logiciel médical doit être suffisamment puissant pour permettre aux praticiens de mettre la main rapidement sur n’importe quel document existant sur la base de données, que ce soit à travers son nom, son type, sa date, son acte, etc.
Pour une ergonomie performante, l’idéal est de travailler directement avec les utilisateurs et d’adapter les outils à la réalité du terrain. L’interface peut par exemple suivre les différentes étapes de la prise en charge d’un patient, offrant ainsi un guide pratique au médecin.
Enfin, l’utilisabilité d’une solution digitale médicale est en lien immédiat avec le caractère innovant des outils proposés. La prise de rendez-vous et la facturation sont des fonctionnalités indispensables, mais un logiciel médical ne peut aujourd’hui plus se contenter de cela. La technologie apporte des solutions novatrices qui assistent les médecins dans de nombreux gestes professionnels comme la télé expertise intégrée, les recommandations médicales à l’aide d’une IA ou encore la transposition d’une consultation orale en VSM automatique.
Grâce à ses 30 ans d’expérience, CGM a su relever tous ces défis pour fournir des logiciels médicaux efficaces, sûrs et faciles à prendre en main. Certifiées LAP et Ségur, les solutions logicielles CGM proposent aux professionnels de santé le meilleur niveau de sécurité informatique pour la protection des données personnelles de leurs patients sur le marché de la santé.
Les logiciels CGM répondent également aux normes essentielles à l’interopérabilité des systèmes de santé. Les médecins peuvent ainsi participer en toute simplicité à la bonne circulation des données et donc à la coordination des soins.
Par ailleurs, les logiciels médicaux CGM fournissent tous les outils indispensables au bon déroulement du parcours de soins. De la prise de rendez-vous à l’ordonnance numérique en passant par l’alimentation du DPM et la téléconsultation, tout a été pensé pour faciliter la prise en charge des patients, avant, pendant et après les consultations.
Enfin, pour toujours plus de confort, les interfaces évoluent régulièrement pour permettre une utilisation fluide. Les professionnels de santé se déplaçant souvent apprécieront également l’accès à distance ou en ligne de leurs logiciels.
Les défis que doivent relever les logiciels médicaux ne sont pas anodins, car chacun participe à sa manière à l’avenir du système de santé : la technologie ouvre les voies de la coordination et donc de la personnalisation des soins, la sécurité des données se montre essentielle pour garantir un espace de confidentialité et de confiance, et enfin, l’utilisabilité est indispensable pour que le système même puisse fonctionner, car si les médecins n’adhèrent pas, les bénéfices de la santé numérique ne peuvent exister. À chaque éditeur de proposer les meilleures solutions possibles en prenant en compte toutes ces contraintes. CGM fournit aux praticiens des logiciels médicaux Ségur faciles à prendre en main et offrant toutes les fonctionnalités qui simplifient réellement leur quotidien.