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Je ne m’en suis servi que pour une seule patiente. Il s’agissait d’une patiente atteinte de la maladie de Parkinson. Concrètement, ça s’est bien passé. La séance en téléconsultation avec elle avait pour but de vérifier qu’elle faisait correctement les exercices qu’elle pouvait faire en autonomie.
J’ai remarqué que la téléconsultation permet de motiver le patient. Souvent, quand on lui demande de faire l’exercice à la maison il ne va pas forcément le faire. Si on lui donne une heure de rendez-vous en téléconsultation pour qu’il fasse ses exercices c’est plus intéressant, nous sommes à ses côtés virtuellement et donc ça l’incite à faire ses exercices.
La téléconsultation peut aussi se penser pour d’autres pathologies (par exemple prothèse de genou), où certains exercices sont faisables à distance. Bien évidemment, tout n’est pas faisable notamment la partie manuelle de notre métier. Mais cela peut dépanner.
Quand je suis en téléconsultation je dis quoi faire au patient. Quel exercice, combien de temps, le rappel des pauses, la correction des défauts visibles, etc.. La plupart du temps, en amont, je lui envoie des vidéos avec des exercices à faire et je vérifie en téléconsultation qu’ils soient bien faits.
La patiente en question était plutôt contente car ça lui a permis de la dépanner dans ce contexte particulier. Au lieu de n’avoir aucune séance, elle a eu une heure deux fois par semaine et elle a pu faire ses exercices de manière sérieuse et approfondie.
Bien pour dépanner pour certaines pathologies dans un contexte exceptionnel mais ne peut pas s’envisager dans un contexte normal. La part de manuel dans notre métier est la base de toute prise en charge.