Solution
Découvrez tout sur la vision, la mission et les personnes qui façonnent CompuGroup Medical dans le monde. Vous trouverez également ici des informations, des documents et d'autres publications pour les investisseurs.
Lieu d’accueil des patients, notamment de ceux à haut risque infectieux, le cabinet médical fait l’objet de nombreuses recommandations relevant de la déontologie médicale lorsqu’il s’agit d’hygiène et de prévention. Les professionnels de santé ont ainsi pour obligation de dispenser de soins de la meilleure qualité qui soit aux patients et de leur garantir une haute protection contre les divers risques d’infection générés par le manque d’hygiène. Pour cela, quelques règles pratiques sont à respecter.
Selon l’article 71 du code de déontologie médicale, le médecin doit disposer d’une installation convenable pour son lieu d’exercice. Cela comprend donc le fait de :
La Haute Autorité de Santé a publié plusieurs recommandations concernant les locaux du cabinet médical et la salle d’attente attenante. En effet, ceux-ci doivent être tenus dans un état de propreté indispensable à la santé des patients et du personnel, et être convenablement nettoyés, éclairés, ventilés et chauffés.
Ainsi, l’aménagement des locaux doit privilégier un entretien facile, efficace et dont la fonction première est strictement dédiée aux soins des patients. Il est donc conseillé d’opter pour des revêtements lessivables lisses et non poreux pour toutes les surfaces (sols, murs, plans de travail). Il est également nécessaire de nettoyer quotidiennement ces mêmes surfaces, le mobilier et les équipements.
En outre, après le passage de chaque patient, il est obligatoire de désinfecter le fauteuil dans lequel il s’est installé pour ses soins, avec une lingette à usage unique, ainsi que le bureau et les poignées de porte. Il en est de même pour les toilettes du cabinet, si celles-ci sont mises à disposition des patients notamment.
Concernant, la salle d’examen et de soins, celle-ci doit être équipée d’ :
La propreté du cabinet médical concerne également la gestion des déchets de soins médicaux et leur élimination. Ces derniers sont issus du diagnostic, du suivi et du traitement préventif, curatif ou palliatif tels que :
Les médecins doivent donc disposer dans leur cabinet d’:
Les dispositifs médicaux ne doivent pas compromettre l’état clinique et la sécurité des patients, ni présenter de risques pour les personnes qui les implantent, ou pour des tiers. Ainsi, l’utilisation de matériel à usage unique est obligatoire notamment pour tout geste invasif, dès lors que ce matériel est disponible (seringues, aiguilles, lames de bistouri, etc.). De façon générale, le matériel médical à usage unique est le plus sûr et le plus pratique. À défaut, le code de déontologie médicale précise à l’article 71 qu’il faut toujours « veiller à la stérilisation et à la décontamination des dispositifs médicaux » utilisés.
De fait, bien aseptiser les outils médicaux permet d’assurer la protection des patients. Pour cela, les instruments médicaux doivent subir un cycle complet de stérilisation avant de les réutiliser. Pour les désinfecter, l’utilisation de produits capables de tuer tous les micro-organismes ou d’inactiver les virus est indispensable. Le médecin peut donc opter pour des antiseptiques, employés pour les tissus vivants, et les désinfectants destinés aux dispositifs médicaux.
Enfin, selon le type de contact, le matériel devra être traité différemment.
Se laver les mains régulièrement représente la meilleure façon d’éviter la propagation d’infections. Il s’agit ainsi d’une mesure majeure qui ne doit pas être négligée au sein du cabinet médical. Pour cela, deux options sont possibles : se laver les mains au lavabo avec de l’eau et du savon pendant 60 secondes minimum, ou se frictionner les mains avec un gel antibactérien, à base d’alcool. Le plus efficace étant le lavage des mains à l’eau et au savon même s’il demande un peu de temps jusqu’au séchage. À ce titre, il est préférable de mettre à disposition du médecin, des patients et du personnel, un distributeur de savon liquide à pompe et d’utiliser des essuie-mains en papier à usage unique afin d’éviter toute nouvelle possibilité de contamination.
Il est également important que le médecin se désinfecte les mains entre chaque patient. Et qu’il porte systématiquement des gants d’examen à usage unique en vinyle ou en latex s’il est en contact de plaies chroniques, lésions ou liquides biologiques.
Enfin, depuis, la crise de Covid-19, la mise en place permanente d’outils de lutte contre le virus est obligatoire tels que du gel hydroalcoolique. Concernant le port du masque dans les établissements médicaux, il n’est plus obligatoire depuis le 1er août 2022. Cependant, l’arrêté du 30 juillet 2022 publié au JO indique que le responsable de l'établissement ou du cabinet peut décider de le rendre obligatoire. La plupart des lieux de soins demandent donc encore le port du masque et des affiches sur le port du masque sont apposées à l’entrée des cabinets.